Le congé d’adoption entraîne la suspension du contrat de travail (C. trav., art. L.1225-38).
Pendant la durée du congé, le salarié peut prétendre au bénéfice des prestations en espèces de l’assurance maternité (indemnités journalières), sous réserve de cesser toute activité salariée ou assimilée et de fournir certains documents liés à l’adoption.
Pour rappel, pour percevoir des indemnités journalières, le salarié doit justifier (CSS, art. R. 313-4) :
- d’au moins 6 mois d’immatriculation à la Sécurité sociale ;
- d’au moins 150 heures de travail au cours des 3 mois civils ou des 3 mois précédant la date d’arrivée de l’enfant au foyer ou avoir cotisé sur un salaire égal au moins à 1015 fois le SMIC horaire au cours des 6 mois civils précédant la date d’arrivée de l’enfant au foyer.
L’indemnité journalière versée pendant le congé d’adoption est égale au gain journalier de base.
Celui-ci est calculé sur les salaires des 3 mois (ou des 12 mois en cas d’activité saisonnière ou discontinue) qui précèdent le congé, pris en compte dans la limite du plafond mensuel de la sécurité sociale de l’année en cours (soit 3 666 € au 1er janvier 2023).
Le montant maximum au 1er janvier 2023 de l’indemnité journalière versée pendant le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est de 95,22 € par jour.
NB. Pour plus d’informations sur le montant des indemnités journalières, consultez la fiche dédiée sur le site Ameli.
Remarque : dans les Travaux Publics, aucune disposition conventionnelle de branche n’impose à l’employeur le maintien du salaire en complément des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale.
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