Exemples :
1) Un Ouvrier a 2 mois d’ancienneté, 200 heures de travail effectif dans les 2 mois précédant le jour férié et il a été présent le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail lui faisant suite. Il ne remplit pas la condition de 3 mois d’ancienneté prévue par l’article L. 3133-1 du Code du travail. En revanche, les conditions cumulatives de l’indemnisation conventionnelle sont respectées. Ce dernier régime étant plus favorable, en l’espèce, que la loi, il s’applique au salarié, de sorte que le chômage du jour férié ne peut entraîner aucune perte de salaire.
2) Un Ouvrier a 1 mois d’ancienneté, 200 heures de travail effectif dans les 2 mois précédant le jour férié et n’a pas été présent le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail lui faisant suite. Dans cette hypothèse, le chômage d’un jour férié n’ouvre pas droit à maintien de salaire car ni les conditions de l’indemnisation légale, ni les conditions cumulatives de l’indemnisation conventionnelle ne sont remplies.
3) Un Ouvrier a 3 mois d’ancienneté, 200 heures de travail effectif dans les 2 mois précédant le jour férié, mais il n’a pas été présent le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail lui faisant suite. Bien que les conditions cumulatives de l’indemnisation conventionnelle ne soient pas respectées, la condition d’ancienneté requise à l’article L. 3133-3 du Code du travail est remplie. Ce régime étant, en l’espèce, plus favorable que le régime conventionnel, il s’applique à l’Ouvrier de manière à ne pas entraîner une perte de salaire au titre du chômage du jour férié.
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