Accueil » Trouver votre ressource » Réforme de la formation : les points clés à retenir
08/04/2024 • 1 MIN • Article • FNTP
alternance
apprentissage
CFA
dispositif
financement
loi 5 septembre 2018
professionnalisation
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel réforme en profondeur le système de formation professionnelle et de l’apprentissage. Les points clés à retenir...
Allégement des contraintes administratives pour les entreprises :
Les taux d’obtention des diplômes ou titres professionnels, les taux de poursuite de parcours en formation et d’insertion professionnelle doivent être rendus publics chaque année pour chaque CFA et lycée professionnel.
Certification obligatoire des CFA pour qu’ils puissent bénéficier des financements dédiés à l’alternance (cette certification s’applique également à l’ensemble des organismes de formation).
Suppression du monopole des régions dans la création des CFA ou l’ouverture de sections.
Depuis le 1er janvier 2019, peuvent être financées dans le cadre du CPF, les actions de formation sanctionnées :
Sont également éligibles :
Cette application permettra au titulaire du CPF de connaître :
Elle permettra au salarié de s’inscrire directement à la formation et de la payer.
La loi prévoit la possibilité, par un accord d’entreprise ou de groupe, de définir les actions de formation éligibles au CPF pour lesquelles l’employeur s’engage à financer des abondements complémentaires. Dans ce cas, l’employeur avance les frais de formation et en demande le remboursement à la CDC, dans la limite des droits acquis par le salarié. Le surplus reste à sa charge au titre de l’abondement.
L’opérateur du conseil en évolution professionnelle accompagne la personne dans la formalisation et la mise en œuvre de ses projets d’évolution professionnelle, en lien avec les besoins économiques et sociaux existants et prévisibles dans les territoires. Il facilite l’accès à la formation en identifiant les compétences de la personne, les qualifications et les formations répondant aux besoins qu’elle exprime ainsi que les financements disponibles.
Il accompagne les salariés dans le cadre de leurs projets de transition professionnelle.
Depuis le 1er janvier 2019, le dispositif de promotion ou reconversion par alternance, dit « Pro A » remplace la période de professionnalisation. Ce dispositif permet au salarié de changer de métier ou de profession ou de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle par une action de formation.
Ce dispositif est ouvert au salarié en CDI ou en contrat unique d’insertion à durée indéterminée et ayant un niveau de qualification inférieur à la licence.
La formation est dispensée en alternance et doit permettre au bénéficiaire d’obtenir une qualification :
La durée minimale de l’action de formation est comprise entre 6 et 12 mois et peut être portée dans certains cas à 24 ou 36 mois. Le contrat de travail du salarié fait l’objet d’un avenant qui précise la durée et l’objet de la reconversion ou de la promotion par alternance. L’employeur doit désigner un tuteur chargé d’accompagner chaque bénéficiaire de la reconversion ou promotion par alternance. Lorsque les actions de formation sont effectuées pendant le temps de travail, elles donnent lieu au maintien par l’employeur de la rémunération du salarié.
L’action de formation suivie dans le cadre de Pro A est financée par l’opérateur de compétences dont dépend l’employeur sur les fonds de l’alternance, sur la base d’un niveau de prise en charge défini par les branches. Ce niveau de prise en charge correspond à un montant forfaitaire couvrant tout ou partie des frais pédagogiques et des frais de transport et d’hébergement.
La rémunération du salarié et les charges sociales légales et conventionnelles y afférentes ne sont pas remboursées à l’employeur et restent donc à sa charge.
Depuis le 1er janvier 2019, l’accès des salariés à des actions de formation professionnelle, à l’initiative de l’employeur, est désormais assuré dans le cadre d’un plan de développement des compétences.
Le plan de développement des compétences recouvre les deux anciennes catégories du plan (adaptation des salariés à leur poste de travail, actions liées à l’évolution ou au maintien dans l’emploi des salariés ainsi que les actions liées au développement des compétences). Cependant, les entreprises ne sont plus contraintes de construire leur plan en faisant la distinction entre ces deux catégories.
La loi distingue ainsi :
Ce changement de terminologie traduit aussi une modification du régime applicable aux heures de formation suivies dans le cadre de ce nouveau plan.
Les formations hors temps de travail ne donnent plus droit au versement de l’allocation de formation.
La contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance est alimentée par deux canaux de financement :
Le taux varie en fonction de la taille de l’entreprise :
Entreprise de moins de 11 salariés |
0,55% du revenu d’activité |
Entreprises de 11 salariés et plus |
1% du revenu d’activité |
La contribution à la formation professionnelle est dédiée au financement de l’alternance, du Conseil en évolution professionnelle, du développement des compétences des salariés des entreprises de moins de 50 salariés, du compte personnel de formation et de la formation des demandeurs d‘emploi.
La loi ne modifie pas le taux global de participation des entreprises :
Entreprises de moins de 11 salariés |
1,23% de la MS |
Entreprises de 11 salariés et plus |
1,68% de la MS |
Elle instaure toutefois une contribution au profit des TPE/PME (-50 salariés) acquittée par l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille.
La contribution unique est recouvrée par les URSSAF depuis le 1er janvier 2021 et reversée à France compétences (à l’exception de la fraction de 13% de la taxe d’apprentissage).
Cette contribution s’impute sur la contribution à la formation professionnelle des entreprises de 11 salariés et plus dans des conditions qui seront définies par décret (et non par accord de branche).
Depuis le 1er janvier 2020, le taux de la cotisation sera fixé par accord de branche entre les partenaires sociaux du BTP. Par ailleurs, le principe de l’imputabilité de la cotisation est maintenu.
Dans un souci de simplification, la loi a remplacé l’ensemble des institutions paritaires (FPSPP, CNEFOP, COPANEF, COPAREF, CNCP) par un organisme unique, dont la mission principale est de répartir les fonds de la formation entre les différents financeurs.
Depuis le 1er janvier 2019, la gouvernance nationale de la formation professionnelle est ainsi confiée à France Compétences.
Répartir l’ensemble des fonds mutualisés de la formation et de l’alternance entre les différents financeurs : opérateurs de compétences (OPCO) ; Caisse des dépôts et consignations (CDC), État, Régions, Commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR) et opérateurs du conseil en évolution professionnelle (CEP).
Les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) deviennent, depuis le 1er janvier 2019, des opérateurs de compétences (OPCO).
L’agrément de ces OPCO par l’Etat est subordonné au préalable à l’existence d’un accord conclu avant le 31 décembre 2018, entre les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d’employeurs représentatives d’une ou plusieurs branches qui composent le champ d’application de l’accord.
Les partenaires sociaux du Bâtiment, des Travaux Publics, du Négoce des matériaux de construction, de l’Architecture, ont conclu, le 14 décembre 2018, un accord collectif national inter branches relatif à la constitution de l’opérateur de compétences de la construction.
L’OPCO de la Construction est géré par un conseil d’administration de 40 membres.
4 sections professionnelles paritaires ont été créées :
L’OPCO de la Construction dispose de relais territoriaux.
16/04/2024 • Article • FNTP
Les aides à l'embauche d'alternants ont été prolongées pour tous les contrats d'apprentissage conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024 ainsi que pour les contrats de professionnalisation conclus jusqu'au 30 avril 2024. Pour rappel, cette aide est attribuée au titre de la première année d'exécution du contrat et s'élève à 6 000 €.
13/02/2024 • Article • FNTP
Dans un contexte de marché du travail de plus en plus mondialisé, encourager la mobilité des alternants à l’étranger revêt un intérêt particulier. Elle leur permet d’améliorer leurs compétences techniques, linguistiques et d’adaptation et favorise leur insertion dans l’emploi. Néanmoins pour se saisir de cette opportunité, il convenait de lever un certain nombre de freins à la la mobilité internationale des alternants.
11/07/2024 • Article • FNTP
Le 11 mai 2023, la FNTP a conclu un accord de branche relatif à la co-construction dans le cadre du compte personnel de formation au sein des entreprises de Travaux Publics. Cet accord, étendu par un arrêté en date du 22 mars 2024, est applicable à toutes les entreprises de Travaux Publics.
11/07/2024 • Étude • FNTP
Une étude sur le devenir des jeunes formés en apprentissage dans le secteur des Travaux Publics a été réalisée dans le cadre des travaux de l'Observatoire des métiers du BTP. Elle étudie en détail les trajectoires des apprentis à l’issue de leur formation en apprentissage, en interrogeant des apprentis ayant terminé leur contrat en 2020.
05/07/2024 • 1 MIN • Article • FNTP
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail spécifique conclu entre un jeune, l’apprenti, et un employeur. Son objectif : Donner à des jeunes ayant satisfait à l’obligation scolaire, une formation théorique en Centre de Formation d’Apprentis (CFA) et une formation pratique en entreprise, en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle.
12/06/2024 • 2 MIN • Article • FNTP
Chaque année, l'OPCO de la Construction définit les modalités de prise en charge des formations. Vous trouverez ci-dessous les modalités pour 2024, applicables à partir du 1er janvier 2024. Pour plus d'informations et un accompagnement personnalisé, n'hésitez pas à contacter votre conseiller Constructys.
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